Rubrique définitions
La " Txalaparta "
Cet instrument est très
particulier : simple et rustique par son apparence mais universel par les
émotions qu’il apporte à ses utilisateurs. Il est unique par sa façon
d'être joué. Il reste méconnu du grand public, mais semble regagner une
certaine popularité de nos jours.
" Txalaparta, c'est le son que l'on reproduit sur cet instrument
basque si primitif et si moderne : 4 épaisses planches de bois, de différentes
essences, et sur lesquelles deux musiciens, face à face, frappent de leurs
bâtons. " Josean ARTZE
Définition de la " Txalaparta " par Josean ARTZE : Josean (José Antonio) et Jesús ARTZE (décédé le 3/5/02), de Guipúzcoa, font partis des maîtres incontestés de cette étonnante pratique musicale propre au seul Pays Basque, la Txalaparta. Txalaparta, c'est aussi une onomatopée poétique qui évoque le galop du cheval. C'est le rythme de base à partir duquel les musiciens vont pouvoir se livrer aux plus acrobatiques improvisations et se laisser transporter vers de nouvelles escapades. Cet instrument est aussi d’une époustouflante polyrythmie et polyphonie que parviennent à exprimer, tout en subtilité, les joueurs de Txalaparta. Pour Josean, qui est aussi l'un des plus grands poètes basques contemporains, la Txalaparta est encore beaucoup plus que cela : "Txalaparta", c'est l'écho d'un silence et d’une quiétude rendu explicite : la solitude de la vallée soudain percée par le galop du cheval ("zaldi") battant la terre de ses quatre pattes, comme deux " Txalapartaris " jouant chacun le bois de leurs deux bâtons (" Makilas "). De façon poétique, il est aussi commun d’imaginer que le son " Txalaparta " serait celui de l’arbre ("zuhaitz") sédentaire vivant le temps et l'arbre mort couché dans l'air que les coups des joueurs veulent faire revivre, en le garnissant de branches nouvelles. L'instrument est femelle, mais
son chant est mâle. La verticalité frappant l'horizontalité, le
mouvement parcourant l'immobilité, le mâle accouplant la femelle, la
pluie désaltérant la sécheresse du sol, le temps gagnant de l'espace…
: TXALAPARTA…"Ttukun, ttukun, ttukun kun, kun ttukun…
tturrukuttun" (représentation écrite d’un rythme de base) "La Txalaparta sert de pont entre l'agitation et le calme, la mutation et l’immuabilité, le mouvement et l'immobilité, le bruit et le silence…" |
Définition de la " Txalaparta " par Juan Mari BELTRAN : Description : La txalaparta, selon l'époque et l'endroit, a pris différents aspects. Cependant, la txalaparta traditionnelle adopte généralement la description qui suit: - Deux paniers renversés, ou des chaises ou bancs sont placés au sol en tant qu'appuis. - Dessus est posée horizontalement une planche de bois d'approximativement deux mètres de long, vingt centimètres de large et six centimètres d'épaisseur isolée des paniers (par des feuilles de maïs, des herbes sèches, des vieux sacs, …) afin de mieux vibrer et résonner. La planche est étendue sur les appuis à environ un cinquième de la distance de l'une et l'autre des extrémités. - Quatre bâtons sont utilisés pour heurter l'instrument, leur longueur (de 50cm à 80cm) et leur grosseur variant selon les habitudes des joueurs. Il existe d'autres objets utilisés avec la Txalaparta. Les frères Zuaznabar de Lasarte, (transmetteurs de l’instrument, aujourd'hui décédés), par exemple jouaient de la corne (Adarra) avant de jouer. Et de nos jours, il est commun de trouver des Txalaparta faites de quatre planches en bois d'essences différentes, afin d’obtenir une richesse sonore plus grande. Depuis quelques années, les joueurs de Txalaparta, les Txalapartaris, ajoutent parfois aux planches en bois, des lames en pierre ou des barres ou tubes en mètal. L'interprétation : La Txalaparta se joue principalement à deux. Chaque joueur tient un bâton dans chaque main, qu'il utilise pour frapper les différentes parties de la ou des planches, et cela chacun à son tour. Chacun des Txalapartaris porte un nom particulier indiquant sa fonction.. Un joueur établit l'ordre et l'équilibre (son jeu est composée de deux coups répétés), tandis que l'autre essai de rompre cet ordre, créant le désordre et le déséquilibre (il remplie l’espace entre les coups du premier joueur). Ce jeu entre ordre et désordre, équilibre et déséquilibre, continue entre les deux joueurs pendant toute la session, jusqu'à trouver un ordre équilibre régulier. La txalaparta à des codes d'interprétations très précis, à l'intérieur desquels les joueurs peuvent utiliser leur imagination et ont une grande liberté d'improvisation. Le joueur établissant l’ordre joue ce que l'on appelle le "ttakun" ou "txakun" ou "tukutun", qui se compose de deux coups répétés, on l'appelle le "ttakuna" ou "txakuna" ; tandis que l'autre joue le rôle du "herrena" ou "urguna", et remplit l'espace entre les coups du premier joueur. C'est le "herrena" qui réalise tous les jeux et changements en introduisant, dans le rythme, des doubles coups (voire triples ou quadruples), des coups simples, ou des silences (pas de coup), ou créant de multiples combinaisons. Le jeu, la façon de jouer la
Txalaparta, peut sembler limité et simple. Cependant la richesse des
possibilités de variations dans le rythme, la polytonalité, le
polytimbrisme, le tempo, la puissance des coups, leurs vitesses
d'exécutions et leurs multiplicités, font de cet instrument, un
véritable instrument de musique. Instrument sur lequel la liberté des
joueurs, leur imagination, leur facilité à improviser ouvrent des
milliers de possibilités à une expression musicale illimitée et
chaque fois renouvelée. |
Historique
On lui donne plusieurs origines. La plus vérifiable, est qu’elle serait issue des fêtes liées à la fabrication du cidre dans le pays basque. Ces fêtes qui se déroulaient jusqu’au petit jour, étaient animées par l’instrument (construit avec les planches ayant servis à écraser les pommes). On dit que l’on pouvait entendre la Txalaparta à plus de 5km autour de la ferme où s’organisait une fête.
Durant les années 60, sous le régime et la censure franquiste, seuls quelques uns comme les frères Goikoetxea et Zuaznabar jouaient dans leur "caserio".
Cependant, c'est pendant cette longue nuit de la culture basque, que les frères Artze, Beltran et quelques autres découvrirent l’instrument et décidèrent d’y consacrer leur vie.
A partir des années 1970, ces deux paires
de Txalapartaris ont popularisé l’instrument et on peut même affirmer qu’ils
l’ont sauvé de l’oubli, en transmettant à leur tour ce qu'ils avaient
appris des anciens.
Les différents types de « Txalaparta »
Après une définition de la « Txalaparta », voyons maintenant les différents types de matériel utilisés actuellement.
Ces différents matériaux produisent des sonorités variées.
Si à l'origine la « Txalaparta » était le résultat du bois frappé verticalement avec des « makilak » (bâtons)..
Actuellement, on utilise et expérimente différents matériaux.
On trouve des « Txalaparta » :
- en bois,
- en pierre,
- en métal.
On connait également des expériences
avec du verre et plus récemment avec de la glace !!!! Le but étant la
recherche de sonorités nouvelles (Oreka TX, Ugarte Anaiak).
Dans les années 70, certains ajoutèrent des planches pour augmenter son champ mélodique, harmonique et timbrique.
De nos jours, elle se compose le plus souvent de quatre planches d’environ 2 mètres de long sur 20 à 25 cm de large et 5 à 8 cm d’épaisseur.
La " Txalaparta " traditionnelle en bois adopte généralement la description qui suit :
Feuilles de maïs, herbe sèche, vieux sacs servent d'isolant entre les planches et l’appui.- Deux paniers renversés, ou deux tréteaux, sont placés au sol en tant qu’appuis ;
- Une à quatre planches épaisse, de différentes essences, sont placées au dessus de ces derniers ;
-
Les " Txalapartariak " (joueurs de " Txalaparta ") utilisent des " makilak "
(bâtons de bois) pour frapper les planches afin de produire des sons, leur longueur, leur grosseur, leur poids changent selon les habitudes des joueurs ou les besoins du morceau qu'ils vont jouer.Le son transmis et donc la vibration des
planches varient en fonction de leurs dimensions, mais aussi en fonction de la
densité propre à chaque essence, de la structure du bois (nœuds présents sur
la planche).
Toutes les variables qui précédent feront que la vibration sera plus ou moins
grande, le son plus ou moins fort, grave ou aigu.
C’est pour cela que l'on utilise
différentes d'essences de bois choisies en fonction de leurs qualités
acoustiques.
A l'origine, les Txalaparta étaient faites avec des essences locales.
Comme par exemple : l’Aulne, le Châtaignier, le Chêne, l’If, le Frêne, le Hêtre, le Bouleau, le noyer et tous les bois qui sonnent.
Parmi les bois issus des arbres ne poussant pas dans nos régions, et récemment introduits par quelques " Txalapartariak ",
on peut trouver l’Iroko, l'Acajou, le Kaoba, l'acajou, le Sapeli. Ils ont des sonorités plus puissantes.Le chêne et le hêtre sont souvent utilisés pour les " makilak ". Le choix se fait en fonction de l'effet que l'on veut obtenir.
Il faut également tenir compte des nœuds du bois. Plus il y en a, plus nous avons de zones sonores mais aussi plus la vibration est perturbée, il faut trouver le bon équilibre.
Un autre point a prendre en considération est le séchage du bois. On compte une année de séchage par centimètre !!
Les assemblages de planches et d'essences,
nous permettent d'avoir des txalapartas ayant différentes sonorités, aussi
bien sur le plan timbrique, harmonique que pour les tonalitès.
Ces assemblages détermineront la qualité et l'originalité d'une bonne
Txalaparta…
La « Txalaparta » en pierre
Une variante de la
« Txalaparta » de bois est la « Txalaparta » en pierre
également appelée "Harriparta ". Expression à éviter car elle
enlève tout son sens à l'onomatopée résultant du mot « Txalaparta »,
nous préférerons le terme de « Txalaparta » en pierre ou « Harri
Txalaparta ».
La « Txalaparta » en pierre adopte généralement la description qui suit :
- Deux chevalets sont placés sur le sol en tant qu’appuis ;
- Plusieurs pierres (souvent de l'ardoise) de différentes tailles et de formes irrégulières sont placées au dessus de ces derniers avec un isolant (généralement en mousse)
Les « txalapartariak » utilisent quatre bâtons (« makilak ») pour frapper sur la pierre afin de produire un son minéral plus ou moins aigu, la sonorité dépend de la taille des bâtons utilisés.
Parfois on rajoute un tampon isolant au bas du « makila » afin de protéger les pierres, et aussi augmenter la sensation de la vibration sonore de la pierre.
La « Txalaparta » en métal
Une variante de la « Txalaparta » de bois est la « Txalaparta » en métal également appelée « Tobera » (percussion du bois ou du fer sur le métal).
Voyons maintenant ce que nous rencontrons dans les écrits de M. Lekuona à propos de outils utilisés pour jouer les « toberak » (tubes de fer) (Lekuona, 1920) :
"Ce nom de « tobera » signifie, dans son acceptation originelle et courante, la pointe du soufflet utilisé dans les forges. Celle utilisée dans les anciennes forges du Pays Basque, était faite d'un tube de bronze qui pesait plusieurs livres, de forme conique, un peu écrasée, et ainsi faite, avait les meilleures conditions pour une parfaite sonorité."
La « Txalaparta » en métal adopte généralement la description qui suit :
Les txalapartaris utilisent 4 bâtons (makilas) ou quatre barrettes en fer, pour heurter le métal afin de produire un son aigu et métallique.
L’interprétation traditionnelle
Nous allons présenter
maintenant, cette façon de frapper sur des planches, verticalement avec des
"makilak" (bâtons) que nous connaissons sous le nom de Txalaparta
("le son du bois" comme diraient les vieux txalapartaris de Lasarte,
les frères Zuaznabar). Cette forme de txalaparta, sa tradition et les façons
d'en jouer, sont parvenues jusqu'à nos jours depuis la zone de Urrumea et la
zone de Saint Sebastien.
Pour jouer, les deux txalapartaris,
prenant un bâton dans chaque main, frappent verticalement sur la planche. Parmi
les vieux txalapartaris, nous avons connu deux types de position pour jouer. Le
plus souvent ils apparaissent les deux situés du même côté de la planche, un
à côté de l'autre, mais dans d'autres occasions ils se sont placés chacun
d'un côté de la planche.
Les deux txalapartaris jouent alternativement, jouant chacun une des parties du
cycle (répétition) (en mesure binaire). Chacun d'eux prend un nom, "Ttakuna"
ou "tukutuna" pour un et "Herrena" ou "urguna"
pour l'autre (c'est à dire "boiteux" ou "boiterie"),
indiquant la fonction de chacun dans le morceau. Ainsi, le "Ttakuna"
marque avec les deux coups de son "tta-kun" le tempo initial et se
charge, tout le long du morceau de maintenir l'équilibre rythmique, ordonnant
les tensions et tout ce que défait ou désordonne le "herrena". Le
"herrena" comme on vient de l'indiquer fait tout le contraire,
détachant et accélérant ses coups, c'est lui qui à la charge de désordonner
et créer les tensions rythmiques, déséquilibrant et défaisant la mesure.
Comme nous le disions précédemment, le "Ttakuna" organise à
nouveau, faisant ainsi surgir un nouveau tempo. Les vieux txalapartaris que nous
avons connus, jouaient toujours en accélérant le tempo dans leurs jeux,
terminant quand le "herrena" ne pouvait continuer, déséquilibrant ou
défaisant ce que le "Ttakuna" avait ordonné.
Pour indiquer et expliquer comment était le jeu de la txalaparta les frères Zuaznabar utilisaient cette onomatopée :
Tta-kun,__tta-kun,__tta-kun, ttan, tta-kun,__tta-kun, ttan, ttakun,ttan, tta-kun, ttan, ttakun,__ tta-kun, tta-kun, tta-kun,__tta-kun, tta-kun, tta-kun,__tta-kun, tta-kun, tta-kun, tta-kun, tta-kun, tta-kun,...
A l'Ecole de Txalaparta d'Hernani, en utilisant notre système d'écriture et codification nous l'écrivons ainsi :
Nous pouvons voir sur ce schéma comment dans les intervalles créés par l’alternance du « txakun », on frappe deux coups, un coup ou aucun
Dans leurs morceaux ces txalapartaris nous démontrent leur grande capacité d'improvisation et leur habileté à réaliser des phrases rythmiques différentes. Durant leurs sessions on peut écouter des morceaux remplis de polyrythmies et de poly-tonalité.. Quand ils jouent ils le font dans le seul but de faire de la musique, nous pouvons dire que ce qui s'entend n'est pas autre chose que de la musique.
Musique particulière si l'on veut, mais musique dans laquelle s'utilisent des éléments sonores et communs à d’autres types de percussionnistes :
BASES RYTHMIQUES DIFFERENTES, en fonction de et suivant la composition des parties de la mesure. Dans ces jeux on peut entendre une riche polyrythmie.
PHRASES ET SCHEMAS RYTHMIQUES, utilisant et réalisant différents cycles et combinaisons de coups.
POLYTONALITE, frappant sur des parties différentes de la planche, on obtient à chaque coup un son d'où se détachent de nouveaux harmoniques.
CHANGEMENTS DE VOLUME, en changeant la force des coups on réalise des jeux et des variations d'intensité.
VARIATIONS DU TEMPO, DE LA PULSATION RYTHMIQUE, produit par le jeu entre le "Ttakun" et "l'Herrena".
RELATION ENTRE TENSION ET CALME, COMMUN A TOUTE LA MUSIQUE, équilibre et déséquilibre, tension – calme, "ttakuna"-"herrena" ou "tukutuna"-"urguna" (boiteux). Tout cela au long du morceau, passant par tensions, calmes et terminant en repos rythmique, comme ce "lauko" (jeu de quatre) vif ta-ka-ta-ka-ta-ka-ta-ka... comme celui avec lequel les anciens terminaient leurs morceaux.
Avant d'en finir avec cette partie, nous devons mentionner une autre caractéristique importante de la musique des txalapartaris. Nos vieux txalapartaris ont maintenu très vivante cette façon créative de faire de la musique. Ils ne répétaient pas un morceau, et dans tous leurs morceaux était toujours présent le binôme "interprétation-création". Toujours des jeux nouveaux dans ce vieux morceau, formes et modes anciens mélangés à des jeux récents. On connait le début, et ou et comment terminer, mais dans ce voyage, toujours un morceau différent, quelquefois long, d'autre fois court, en fonction de l'envie, de l'ambiance, de l'inspiration du moment.
Vision moderne de la Txalaparta
Si, dans sa forme traditionnelle, sans doute inspirée des rythmes liés aux travaux de la ferme (comme pour l'élaboration du cidre, le hachage des ajoncs) la txalaparta et son interprétation étaient conditionnés par le matériel utilisé et par les rythmes dérivés de ceux du travail.
De nos jours la txalaparta s'éloigne de cette fonction la reliant avec le monde du travail, devenant plus "musicale" et abordant de façon plus élaborée et créative sa fonction musicale.
Ce changement permet à la txalaparta d'aborder des jeux, des interprétations plus ouvertes, créatives. Avec plus de possibilités timbriques et tonales, grâce à l'utilisation de matériaux sonores nouveaux. Tout cela a généré des formes musicales nouvelles, aussi bien dans l'interprétation de la txalaparta, comme à son utilisation auprès de divers groupes de musiciens.
Juan Mari Beltran et d’autres personnes recherchèrent de nouveaux rythmes. A partir de recherches concrètes et de l’analyse des structures rythmiques, ils parviennent à de nouveaux schémas rythmiques et à de nouvelles structures.
Pour enrichir le jeu, les nouveaux txalapartaris étudient et expérimentent de nouvelles combinaisons et schémas rythmiques
.- Lorsque les deux txalapartaris en jouant
"txakun" agrandissent l’espace entre chacun de leurs coups, au point
de rendre tous les coups équidistants, ils produisent une base rythmique
appelée "lauko" (de quatre). C'est le "ttakun" ou "lauko"
(4 coups) avec lequel les anciens txalapartaris terminaient le plus souvent
leurs jeux.
Il ne faut pas oublier que dans toutes ces combinaisons, on joue aussi avec le
timbre, le volume, le tempo, et la tonalité.
Ces nouvelles façons de jouer ce sont développées à partir des bases de la txalaparta traditionnelle, afin que l'instrument ne perde pas son identité et ne se convertisse pas en un instrument comme, le xylophone.
D’après Juan Mari Beltran : " il existe des gens qui disent jouer de la txalaparta, mais desquels on peut dire qu'ils ne jouent que de la planche, car ils n'utilisent pas ce qui est le l'essence de la txalaparta. Ce qui est fondamental dans la txalaparta c'est sa structure rythmique, sa musique et pas ses composantes physiques.
Pour les nouveaux txalapartaris, il est très intéressant, pour ne pas dire indispensable, de connaitre quelle musique et quels rythmes ont été joués avec cet instrument et ses variantes dans les époques antérieures. Qu'elle est l'origine et la raison de cette musique que nous jouons, quand, comment, pourquoi et quels types de rythmes se jouaient avant. En tenant compte de se que nous connaissons et en perpétuant l'esprit d'ouverture et de création légué par les anciens txalapartaris nous continuerons à donner à la txalaparta une intense et longue vie.
Avec le temps d’autres formes, d’autres recherches surgiront, signe de vitalité de l’instrument. Tant qu'il ne perdra pas son âme on pourra l'enrichir d'apports nouveaux, sans oublier la vieille source, ou l'on pourra toujours venir se rafraîchir.
Renseignements Association -Festival
des 3 Cultures Tèl/Fax 05.59.47.33.78 Mob.06.13.82.14.86 Mail : festival3c@yahoo.fr TXALAPARTA FESTA tous les ans au mois
de mai Tel/Fax 943 49 35 78 Musée Musique Traditionnelle -HERRI
MUSIKAREN TXOKOA Tel/Fax (9) 43 49 35 78 Fabriquants de « Txalaparta » :
Joxe
Manuel Agirre e-mail : musikagirre@euskalnet.net |
ECOLE DE TXALAPARTA DE CIBOURE (Ziburuko Txalaparta Taldea) Tarif : 45€ pour l'annèe. Tel : 06.13.82.14.86 Mel : txalaparta@neuf.fr-ECOLE TXALAPARTA HERNANI Renseignements : Juan Mari BELTRAN Tel : 943..49.35.78 herrimusika@herrimusika.org
ECOLE DE TXALAPARTA DE OIARTZUN
ZUGARRAMURDI EUSKAL KULTURA TALDEA
94 495 49 75 / 94 495 47 77 |